Caractère : De par son passé difficile, Alaska était une louve glaciale et sanguinaire. Tuer n'était pour elle qu'un jeu. Mais le temps l'a changé, et elle est devenue plus réfléchie, plus compréhensive, même si sa fierté ne l'a jamais quitté.

Histoire : Fille de l'Alpha d'une meute, elle fut chassé avec sa mère, Sidka, lorsque son père fut détrôné. Chassée alors qu'elle n'avait rien fait. Juste à cause de son sang. Elle se retrouva donc seul avec sa mère. L'Hiver fut rude, et un matin, Sidka ne se réveilla pas. Alaska, âgée seulement de quelques mois, du se débrouiller seule dans une Territoire inconnu, elle qui ne connaissait rien à la vie. Mais elle apprit. La tristesse, tout d'abord. Puis la colère et la haine envers Asaï, qui les avait chassé.

Elle finit par être découvert par deux loups en patrouille. L'un d'eux, une vieille louve appelée Nebraska, la prit sous son aile. Pendant des mois, Alaska s'entraîna dur, dans un seul but : tuer Asaï et tous ceux qui leur avaient fait du mal. Tous ceux responsables de la mort de sa mère. De l'aube au crépuscule, elle courait, chassait, se battait. Passant parfois des jours sans manger, loin de sa Meute. Ce qui fit d'elle une machine de guerre. Elle développa une agilité et une force surprenante pour une louve de son gabarit, et fut bientôt respectée de tous, même des meilleurs guerriers.

Pourtant, Nebraska se faisait vieille, et lorsque la mort vînt la chercher, elle nomma Alaska à sa place, n'ayant pas eu de descendance. Après avoir fait le deuil de sa deuxième mère, la jeune louve se mit en route avec un seul objectif : se venger. Lorsqu'elle retrouva Asaï et sa Meute, elle le tua, ainsi que tous ceux qui s'opposaient à elle. Laissant partir les autres, elle forma une nouvelle meute à la place de celle d'Asaï, et s'installa sur les Terres du Kô, en tant qu'Alpha des Shadows.

Sa vengeance accomplie, il ne restait plus rien qu'un grande vide. Sans plus aucun but, accablée par la mort de Nebraska et hantée par le souvenir de Sidka, Alaska n'était plus rien. Rien qu'une coquille gelée. Les mois passèrent, et elle fit la rencontre d'un étrange solitaire nommé Whitefang. Le rejetant d'abord, elle discerna en lui de grandes capacités. Elle l'invita à rejoindre sa Meute. Il accepta. Mais bien vite, leur relation évolua, et Whitefang finit par devenir son compagnon, envers et contre tous.

Alaska vécu heureuse pendant quelques années, mais son passé la rattrapa encore une fois lorsqu'elle apprit que Sharka et Morrigan, Alpha des deux meutes rivales de la sienne, étaient ses demi-soeurs. Elle n'en parla à personne, sauf à Whitefang. Morrigan ayant toujoujours essayé de rétablir le dialogue, Alaska restait neutre à son sujet. Mais elle haïssait Sharka autant que cette dernière la haïssait, pour les rumeurs qu'elle faisait courir, et les rencontres houleuses qu'elles avaient toujours eu.

Tout ceci fut enterré comme Alaska le pouvait, et la vie continua. Le Couple donna naissance à 5 petits : Kilio, Aloe, Myosotis, Reiko et Imalys. Alaska était comblée. Et même si les petits formaient deux groupes distincts, elle les aimaient tous autant les uns que les autres. Seul Kilio restait isolé de ses frères et soeurs.

Le Destin d'Alaska bascula une fois encore lorsqu'un jour, Kilio trouva la mort en chutant d'une falaise. Aperçevant Sharka en haut de cette-même falaise, la louve de neige la porta de suite responsable, sa haine et son chagrin devenant intolérable. Elle lâcha alors prise, et abandonnant tout ce qui lui restait, sa Meute, Sa famille et le reste, elle partit trouver Sharka.

Chacune de leur côté, les deux louves avaient toujours su que cette confrontation aurait lieu un jour, et que l'une d'elles ne se relèverait pas. le Combat fut rude et violent, mais d'une beauté incroyable. Pourtant, bien que les deux soeurs soient d'une puissance égale, Alaska avait un léger désavantage; elle ne tenait plus tant à la vie. Si bien que Sharka parvînt à lui porter un coup mortel à la gorge. Et alors, tout devînt clair. Alaska n'avait plus peur, plus rien à perdre. Elle renoua le lien avec sa soeur, parfaitement consciente que tout cela allait prendre fin. Pourtant, alors même qu'Alaska attendait le coup de grâce qui mettrait fin à ses douleurs, Sharka refusa de le lui donner, et s'enfuit, gardant pour seul souvenir de sa soeur un cicatrice à l'oeil et ses quelques derniers mots.

Whitefang, parti à sa recherche, finit par la retrouver. Alaska passa donc ses derniers instants auprès de celui qu'elle aimait, heureuse et sans regrets. Pourtant, à sa mort, elle laissa de nombreux choses inexpliquées, et un vide immense pour ses petits et son compagnon.

 RP's liés :

→ « Maintenant, tu marches parmi les Fleurs. »

→ « You will close your Eyes and do not open them Anymore. »

→ « Let Me Help You ! »

→ Un dernier Adieu pour Alaska (V.2)

→ L'Histoire d'Alaska

Forum : Road of Freedom

Caractère : Arès n'est pas ce qu'on peut appeler un loup sympathique.
Plutôt du genre froid et distant, il ne fait confiance à personne.
Méfiant, voir agressif, il déteste qu'on pénètre dans son cercle d'intimité.
Le jeune mâle n'est pas bien bavard.
Avec les inconnus, il n'hésitera pas à se montrer hargneux si on l'embête trop, il tient à sa solitude.
C'est différent avec ses proches, bien qu'ils soient peu nombreux. C'est un loup loyal, sur qui on peut compter, et qui n'hésitera pas à se mettre en danger pour protéger ceux qu'il juge digne de confiance.

Histoire :
« Je viens d'un Pays où il fait froid et gris toute l'année. D'un pays où le vent ne cesse de souffler. D'un pays où la nuit dure six mois. Durant toute mon enfance, je n'ai connu que la neige, le blizzard, et le froid. Le soleil, la pluie, le vent tiède, sont des choses que je n'ai jamais connus. Tout petit, je vivais avec mon frère et ma sœur, nés en même temps que Moi. Mes parents vivaient au sein d'une Meute, et nous étions heureux.

Petit, mon père m'apprit à chasser. Ma mère m'apprit à observer. Et mon cœur m'apprit à profiter. J'étais comblé. La vie me paraissait belle. Nous ne manquions de rien. La Meute était un environnement sain pour grandir. Nous y apprenions la vie en communauté. Partager, s'aider, se faire confiance. Je devînt un jeune loup intelligent et agile. J'aidais ma Meute avec autant de plaisir que je passais du temps avec ma fratrie.

Pourtant, le sort demande toujours quelques chose en retour d'une chose heureuse. Un beau jour que nous nous promenions, avec quelques loups de la Meute, quelques chose nous surprit. Une étrange odeur, que je ne connaissais guère. Pourtant, les autres semblaient l'avoir déjà rencontré, et tous se mirent à courir en nous criant de fuir, nous les plus jeunes. Puis un bruit assourdissant. Comme un coup de tonnerre. Non. Comme quelque chose qui ne peut que faire du mal. Un coup de feu. Puis un autre. Les loups autour de Moi tombèrent les uns après les autres, et bientôt, nous qui étions une dizaine ne furent plus que cinq. Ma Soeur, Moi, et deux autres louveteaux.

Ni mon père, ni ma mère, ni mon frère n'étaient là. J'espérais qu'ils avaient pris un autre chemin pour semer le feu-qui-tue, et j'attendis. J'attendis de longues heures. Et petit à petit, la peur me prit. Personne ne revenait, et les autres étaient déjà rentré au Camps. Alors je me décidais à aller voir. Je n'aurais peut-être pas du. Parfois, l'ignorance vaut mieux que le savoir. Quand j'arrivais, je découvris le carnage. Dans une marre de sang, des masses sans vie étaient affalées sur le sol.

Mais, sur tous ceux qui nous accompagnaient, ils en manquaient. Mon frère, notamment. Et deux autres loups. Je pleurais les morts. Je les connaissais tous depuis ma tendre enfance. Quand je reconnu le corps argenté de ma mère, mon cœur se brisa. Son pelage n'était plus que sang et douleur. J'eus beau la secouer, gémir et pleurer, elle ne se réveilla jamais. Pourtant, quand je découvris que mon père ne gisait pas là, j'eus un soupçon d'espoir.

Trop court. J'avisais bientôt une masse sombre, affalée contre un arbre. Pas de doute, ce pelage noir aux yeux azurs ne pouvait qu'appartenir à mon père. Je me précipitais vers lui, réconforté de le savoir en vie pour continuer à m'accompagner dans la vie. Mes rêves se brisèrent quand je découvris le trou béant qui lui perçait le ventre. Ses yeux croisèrent un instant les miens, et je me précipitais contre lui. Il ne pouvait pas m'abandonner ainsi. Même si ces instants sont ceux que j'espère ne jamais me rappeler, je ne pourrais oublier ses paroles.

« Sois fort, Arès. Tu as découvert aujourd'hui que le danger est partout. Les Hommes ne font que ceux qui leur plaît. Ne te laisse jamais prendre à leur jeu. Ils ont déjà pris ton frère, ne les laisse pas te prendre à ton tour. Rentre, et sois fort. Sois fier d'avoir survécu. Fier de pouvoir honorer ta famille. Veille sur ta Soeur. Et ne pleure pas ce qui est perdu. Je t'aime de tout mon Coeur, Arès, mais ma vie s'arrête ici. Tu dois continuer tout seul. »

Et il ferma les yeux. Sans que j'ai pu lui dire une seule chose. Je me mit à gémir, je le suppliais de revenir, de ne pas me laisser, mais comme ma mère, il ne se réveilla jamais. J'avais tout perdu, à cause des Hommes. Et mon frère se trouvait entre leurs pattes. Ils m'avaient prit toute ma famille, sans même me laisser une chance de la défendre. Je me blottis contre le corps tiède de mon père, et fermais les yeux. Ce n'était qu'un cauchemar, et je me réveillerais bientôt, auprès de ma fratrie, entre mon père et ma mère.

Pourtant, quand j'entendis du bruit, ce ne fut pas ma mère, que je vis, mais le chef de la Meute, et quelques autres loups. Il était sage, mais je lui en ait voulu, et je lui en voudrais toujours. Parce qu'il ne m'a pas laissé le choix, en m'attirant vers lui avec sa patte.

« C'est fini, Arès. Il est temps de partir. Viens. »

Je n'étais qu'un petit louveteau, et il m'a attrapé par la peau du cou, sans que je puisse dire adieu à mes parents. Sans que je puisse leur parler. Sans que je puisse faire mon deuil. Parce qu'il m'a forcé à les abandonner, je lui en veux. Durant des jours, je me morfondis, au contraire de ma sœur, qui fit ce qu'elle pu pour me soutenir, malgré son propre chagrin. Mais le mien était inconsolable.

Alors je suis parti. Sans rien dire. Une nuit, j'ai quitté la Meute. J'étais jeune, mais je me sentais prêt à déchirer le monde s'il le fallait, tant ma tristesse avait laissé place à de la rancœur et de la colère. Durant des mois, j'ai parcouru les immensités glacées de mon pays, m'aventurant là où aucun des loups de mon ancienne Meute n'avait jamais été. M'aventurant là où je ne reverrais plus mon passé. La solitude était ma seule amie. La chasse mon seul besoin. Je ne désirais plus rien que la mort. Mais la vie ne nous laisse souvent pas le choix. Et je finis par arriver à des milliers de kilomètres de ma Terre Natale.

C'est là que j'appris l'existence de Meute. Trois Meutes, et quelques loups solitaires. Et ce que j'allais découvrir plus tard chamboulerait mon existence, car je n'étais pas le premier de ma Famille à mettre les pas ici. Je ne faisais que suivre les pas de mes Ancêtres, sans le savoir. »

A Noter : Son Histoire est exactement la même que celle de Kygan, car je n'ai pas eu beaucoup de temps pour jouer ce dernier, mais elle va évoluer différemment.  

 RP's liés :

→ Sauvetage

→ « Je suis perdue et à moitié morte, que peux-tu me faire de plus ? »

→ « Ne nous éternisons pas sur une Défaite, maintenant, c'est la relance. »

→ Histoire d'Arès : Partie 1

→ « Le Passé prend Racine dans l'Avenir »

→ Y entrer c'est bien, mais saurai-tu en ressortir ?

Caractère : Bec d'Acier est une chouette cruelle. Redoutée de tous, il inspire la crainte et le respect à tous ses soldats et ses ennemis. Réputé pour être sans pitié, il n'a d'admiration que pour lui-même, et ne s'estime redevable envers personne.

Histoire : Petit, Bec d'Acier n'était pas le tueur qu'il est actuellement. Mais sa vie bascula lorsque son frère mourut, attaqué par un renard alors qu'ils étaient tombés au sol. Il demanda de l'aide à un Gardien, qui lui annonça qu'il ne pouvait rien faire. Accablé, la petite chouette garda une haine sans faille contre ces derniers.

En grandissant, il devînt sombre et mauvais. Invincible au combat, il gagna le respect de tous les traîtres et autres mauvaises chouettes. Décidant que seuls les Tytos, forts et puissants, méritaient de vivre, il se fixa comme but de détruire toutes les autres espèces de chouettes. Fondant l'Armée des « Sang-Purs » dans des canyons rocheux sombres et dangereux ; Saint-Aegolius, il devînt un véritable tueur, sans aucune limite à son ambition et son orgueil.

Petit à petit, son Armée grossit. Sa réputation aussi. Et lorsqu'il la jugea assez puissante, il attaqua les Gardiens. Le Combat, aujourd'hui rendu comme Légende, fut d'une violence inouïe. Et alors que les Sang-Purs gagnaient, Bec d'Acier fut confronté à Lyze de Kiel, haute figure des Gardiens. Dans un combat acharné, celui-ci mutila le sombre Tyto au visage, le défigurant à jamais. Honteux, Bec d'Acier s'enfuit, et les Sang-Purs perdirent la bataille.

Pendant longtemps terré à Saint-Aegolius, Bec d'Acier est aujourd'hui redevenu aussi puissant qu'autrefois. Appelé Sa Pureté ou Grand Tyto, il est le Maître incontesté, et personne n'ose s'opposer à lui, si ce n'est les Gardiens. Terreur et grand Maître de ses soldats, il tue et torture sans aucune pitié. Son désir de revanche et inassouvi, et le masque qu'il porte sur son visage mutilé lui rappelle chaque jour sa cuisante défaite.

 RP's liés :

→ Une révélation qui peut changer tout un Destin.

→ La désillusion a un goût de Trahison.

→ Départ pour la Guerre

→ Tears of the Moon, Dust of the Sun.

→ « Mon Seigneur Grand Tyto, un traître occupait vos rangs. »

→ Tupsi Powa

→ Le mal contre le mal, Chronique d'une douce vengeance.

Caractère : Hatari est loin d'être le lionceau qu'il était étant petit. Lui d'ordinaire si joyeux et plein d'entrain a perdu de sa superbe. Désormais, c'est un lion renfermé et distant, qui ne prête guère attention qu'à ce qui le concerne. Il se fiche du reste. Très indifférent, un lionceau en danger ne l’apitoiera pas plus qu'une brindille. Méfiant et hargneux, il n'aime pas la compagnie, et déteste être dérangé, notamment lorsqu'il réfléchit ou s'isole. Il devient alors capable d'entre dans une rage qui le rend redoutable. Ambitieux et arrogant, Hatari ne craint ni ne respecte personne d'autre que lui-même, et se fiche des lois et des règles établis. Il vit comme bon lui semble. Cependant, sous cette carapace qu'il s'est forgé se cache un lion qui se sent mal dans sa peau, abandonné de tous, et inutile. Si Hatari a un bon fond, il faudra déployer des trésor de patience et d'intelligence pour le lui faire révéler. Il a tendance à cacher sa détresse sous un masque de moquerie et d'orgueil qui le rendent bien souvent détestable.

Histoire : Je ne suis pas vieux, mais ma courte vie a déjà été semée d'embuche. Ma mère, Pridelander, a fait la connaissance de mon père, Siku, Jangowa, alors qu'elle s'apprêtait à franchir la frontière. Siku et son frère Kifua l'en ont empêché à temps, et sont tous deux tombés sous le charme de Mejina. Au fil des mois, des liens plus qu'intimes se sont tissés, et lorsqu'il a fallut choisir, c'est Siku que ma mère à choisit, plongeant Kifua dans une jalousie sans borgne. Je suis né de cette union, tout comme Usiku, mon jumeau. Deux jumeaux, identiques. Deux larrons en foire qui ne se séparaient jamais, et faisaient toujours leurs coups à deux. Deux lionceaux plus proche qu'aucun lion ne le serait jamais. Un regard suffisait pour que je le comprenne, et il en était de même pour lui. Mon enfance fut dorée, Mejina et Siku étaient de bons parents, et veillaient sur nous, nous protégeant du monde extérieur. Mais le danger n'est pas toujours là où on le pense. Kifua n'avait jamais été très proche de nous, jalousant mon père et haïssant ma mère pour son choix. Mais sa rancœur ne s'était pas ternie, bien au contraire. Il attendait simplement le bon moment. Le moment idéal. Ce fut une nuit pluvieuse, où le ciel de jais assombrissait tout. Ce fut discret et rapide. Kifua m'enleva moi, le plus fragile des jumeaux.

Ne connaissant mon oncle que de loin, je ne pouvais savoir ce qui m'attendait. En lionceau bien éduqué, je ne me rebellai pas lorsqu'il m'affirma que mes parents étaient au courant, et qu'il me ramènerait après m'avoir montré quelque chose. Le voyage fut long et pénible. Je sentais bien que quelque chose n'allait pas, mais je faisais confiance à mon oncle, gentil et protecteur envers moi. Kifua m'emmena loin de chez nous, dans le désert. Et à partir de là, tout changea. Mon oncle devînt hargneux et brutal, si bien que je devins vite terrifié par le grand mâle, et n'osai plus rien dire. Je me mit donc à obéir corps et âme à mon oncle, de peur de me faire gronder. Car au fond, j'avais compris que Kifua ne plaisantait pas. Mais j'étais certain que mes parents viendraient me chercher.

Lorsqu'on est petit, on ne se rend pas toujours bien compte de ce qui nous entoure, ni des distance qu'on parcourt. Et ce n'est qu'en grandissant je perdit mes certitudes. L'espoir de revoir mes parents et mon frère vacillèrent jusqu'à disparaître. Ma joie de vivre se transforma en mutisme et en indifférence. Je ne vivais plus que pour obéir à mon Oncle, et ne cherchais même pas à me rebeller, mes quelques tentatives s'étant soldé par de violents coups de pattes qui laissèrent des traces aussi bien physiques que psychologiques. J'étais devenu une ombre, pleine de colère et de rancœur face à des questions sans réponses. Avec le temps et la réflexion, il m'étais venu à l'idée que tout cela n'était qu'un coup monté de mes parents, qui préféraient Usiku et ne voulaient pas de moi. Et je me suis mis à haïr ce frère jumeau de tout mon être.

 RP's liés :

→ Attaque de Crocodiles

→ « Sometimes, demons who haunt us are not those who believe »

→ The one who can defeat does not wage war

→ [EVENT] La Loi du Désert

→ Séparation

→ La Vengeance est une justice sauvage

→ In the middle of Nowhere

→ Lost in the Night Sky

→ Escapade dans les Gorges

Physique : S'il y a un physique typique de guerrière, alors Héra le possède. Plutôt grande, elle possède une silhouette assez fin et longiligne. Cependant, ses activités quotidiennes et son rôle au sein du Clan lui on fait développer une musculature des plus respectables. Chaque parcelle de son corps reflète la puissance de ses muscles, sans qu'elle soit toutefois trapue. Son pelage immaculé se fond parfaitement dans les paysages du Nord et fait ressortir ses yeux dorés, qui semble deviner chaque mensonge et chaque cachoterie. Un masque d'un blanc parfait recouvre une partie de sa face, ainsi que son ventre et le bout de ses pattes, ce qui contraste avec l'intérieur sombre de ses oreilles.

Caractère : Nul doute qu'Héra a l'étoffe d'une Reine. Dépourvue d'égoïsme ou de cupidité, c'est une lionne juste qui sait reconnaître les bonnes et les mauvaises choses, sans faire de favoritisme. Elle ne fait jamais passer ses propres intérêts avant ceux de son Clan, et c'est une qualité qui fait d'elle une lionne sur qui s'appuyer. Héra est une lionne qui réfléchie toujours à deux fois avant de s'engager, et ne précipite jamais les choses. Elle a pour elle un calme à tout épreuve, et ne se laisse jamais désarçonner, quoi qu'on lui dise. Très observatrice, intelligente et perspicace, elle sait deviner ce qu'on ne lui dit pas, même si on tente de le lui cacher. Cependant, cette lionne nordique tient aussi à sa liberté, et possède une certaine noblesse d'esprit qui lui empêchera de profiter des faiblesses des autres pour assouvir ses propres envies. Héra est une battante, une très bonne chasseuse et une excellente guerrière, et il est bon de réfléchir à deux fois avant de lui tenir tête.

Histoire : Héra est née sur les Terres du Nord, entre le ciel de jais et la neige immaculée. Ses parents étant nordiques, elle a fait partie du clan dès sa venue au Monde. N'ayant ni frère, ni sœur, elle a appris à faire sans, et à su se trouver d'autres confidents sur qui s'appuyer en cas de coup dur. Ses parents n'étant pas particulièrement reconnus au sein du Clan, la petite lionne a grandit comme tout un chacun, passant ses journées à jouer avec les autres lionceaux. Sa vie était alors simple, et restreinte au Royaume du Nord.

En grandissant, Héra a commencé son apprentissage de la chasse et de l'art de combattre. Élève consciencieuse, elle n'a jamais rechigné devant la tâche, quitte à mettre de côté le reste, ce qui fait que ses progrès sont vite devenus évident. Petit à petit, elle s'est ouverte au monde extérieur, et à découvert l'existence des différents royaumes, ainsi que l'Histoire de la Terre des Lions. Consciente de la chance qu'avait les Nordiques d'être en Paix, elle a rapidement décidé de tout faire pour maintenir cette sérénité dans le Royaume, et surtout dans le Clan. Son bon caractère a fait d'elle une lionne appréciée de presque tous, toujours prête à aider, ne reculant jamais devant une difficulté.

Un jour où Héra chassait en solitaire, elle tomba sur Rhamze et Sakhbet, deux jumeaux nordiques, en grand danger face à un aigle pygargue qui tentait d'emmener l'un des lionceaux. Sans hésiter et sans penser à sa propre sécurité, la lionne blanche s'est attaqué à l'oiseau pour permettre aux jumeaux d'aller se mettre à l'abri, leur sauvant probablement la vie. Cet acte courageux a su terminer de convaincre les plus réticents de son dévouement pour le Clan. A la mort d'Anhma, ancienne commandante des Nordiques, Theluji nomma Héra pour succéder à la défunte lionne, et devenir son bras droit.

Partie de rien, Héra à donc su s'élever parmi le clan, et gagner le respect de tous. Désormais, c'est une lionne respectée et admirée, qui ne cesse de chercher le meilleur pour son Clan, quoi qu'il lui en coûte.

 RP's liés :

→ Aux Grands Rois du passé succèdent de nouvelles étoiles

→ The King is Dead

Caractère : Jess est une jeune femme plutôt chaleureuse et agréable à vivre. Toujours prête à aider, pour n'importe quoi ou n'importe qui - même une personne qu'elle ne connait pas - toujours à l'écoute, elle est l'amie qu'on a tous envie d'avoir. Elle aime rire, discuter, et profiter de la vie. Cependant, dans ses mauvaises périodes, il lui arrive d'être assez taciturne, et discrète. Elle n'aime pas étaler ses problèmes, et n'ose jamais demander de l'aide à quelqu'un. Pourtant, c'est une amie fidèle, qui ne manquera pas de faire vivre de bons moments ensemble. Passionnée par ce qu'elle fait, quand elle commence quelque chose, elle se lance à fond, et ne s'arrêtera que si cela devient dangereux, ou qu'elle y est obligé.

Histoire : « Toute petite déjà, j'étais passionnée. Passionnée des chevaux, de leur puissance, de leur comportement. A l'âge de cinq ans, j'ai commencé à monter. Ces petits poneys shetlands tout poilus et têtus comme une mule que chacun a déjà rencontré une fois. A 7 Ans, j'ai fais mes premiers concours. Des petits parcours de barres au sol, avec trois fois rien à sauter, mais j'étais tellement heureuse. A 11 Ans, mon premier doube-poney. Un hongre poney français de selle du nom de Caliméro, noir, comme le petit poussin du dessin animé. Il était tellement gentil et docile. J'ai continué la compétition, et c'est avec lui que j'ai vraiment compris le terme de relation. Et puis, il a fallut le mettre à la retraite. Il n'était pas bien vieux, mais l'avait bien mérité. Alors j'ai continué à monter en Club, car même si c'était différent, j'adorais.

Et puis, il a fallut commencer à s'orienter. Les études, les choix à faire, ça prend du temps et demande de la réflexion. J'étais partie pour devenir vétérinaire ou ostéopathe équin. Et puis mon moniteur m'a parlé de Full Horse. Prestigieuse Académie centré sur l'évolution des cavaliers et des chevaux. Et j'ai su que c'est là que j'irais, si je pouvais. Et j'ai pu. Grâce à de petits jobs, qui m'ont permis de mettre de côté. Tout n'a pas été facile, mais à mon entrée à Full Horse, mes parents m'ont offert Samouraï, étalon Anglo-Arabe parfait pour la compétition. Il était déjà parfaitement dressé, et j'ai beaucoup appris avec lui.

Mais un accident, c'est vite arrivé. On regrette, on ferait n'importe quoi pour revenir en arrière, mais c'est trop tard. Et on se retrouve seul, sans plus aucun confident. Comme si toutes les lumières s'étaient éteinte d'un coup. Et veut tout oublier. Mais Parfois, on vous donne la chance de tout recommencer. Et cette chance que j'ai eu, c'est Blue Dream. C'est avec elle que j'ai vraiment découvert ma voix, et ma passion pour le travail en liberté et l'éthologie. D'une jument maltraité, refusant tout contact, elle est devenue une monture parfaite, complice et polyvalente. Et grâce à elle, je ne cesse de me reconstruire. »

 RP's liés :

→ « Le Rêve est la vraie victoire sur le Temps. »

→ Il en faut peu pour être Heureux.

→ « L'Amour au futur, c'est le Plus que Parfait d'un Idéal »

→ « Dis, c'est quand qu'il arrive ? »

→ « La Vie nous laisse le choix d'en faire un Accident ou une Aventure. »

→ « La Vie nous laisse le choix d'en faire un Accident ou une Aventure. » [suite]

→ Lorsque ton Passé t'appelle, ne réponds pas, il n'a rien de nouveau à te dire.

→ Simple contrôle

→ Tendre vers l'achevé, c'est revenir à son point de départ