• Arès

    Arès

    Forum : Road of Freedom

    Contexte : RPG Lupin
    Nom : Arès
    Sexe : Mâle
    Physique : Grand, Musclé, Trapu et Imposant, Fourrure Grise, Yeux Bleus/Vert

    Caractère : Arès n'est pas ce qu'on peut appeler un loup sympathique.
    Plutôt du genre froid et distant, il ne fait confiance à personne.
    Méfiant, voir agressif, il déteste qu'on pénètre dans son cercle d'intimité.
    Le jeune mâle n'est pas bien bavard.
    Avec les inconnus, il n'hésitera pas à se montrer hargneux si on l'embête trop, il tient à sa solitude.
    C'est différent avec ses proches, bien qu'ils soient peu nombreux. C'est un loup loyal, sur qui on peut compter, et qui n'hésitera pas à se mettre en danger pour protéger ceux qu'il juge digne de confiance.

    Histoire :
    « Je viens d'un Pays où il fait froid et gris toute l'année. D'un pays où le vent ne cesse de souffler. D'un pays où la nuit dure six mois. Durant toute mon enfance, je n'ai connu que la neige, le blizzard, et le froid. Le soleil, la pluie, le vent tiède, sont des choses que je n'ai jamais connus. Tout petit, je vivais avec mon frère et ma sœur, nés en même temps que Moi. Mes parents vivaient au sein d'une Meute, et nous étions heureux.

    Petit, mon père m'apprit à chasser. Ma mère m'apprit à observer. Et mon cœur m'apprit à profiter. J'étais comblé. La vie me paraissait belle. Nous ne manquions de rien. La Meute était un environnement sain pour grandir. Nous y apprenions la vie en communauté. Partager, s'aider, se faire confiance. Je devînt un jeune loup intelligent et agile. J'aidais ma Meute avec autant de plaisir que je passais du temps avec ma fratrie.

    Pourtant, le sort demande toujours quelques chose en retour d'une chose heureuse. Un beau jour que nous nous promenions, avec quelques loups de la Meute, quelques chose nous surprit. Une étrange odeur, que je ne connaissais guère. Pourtant, les autres semblaient l'avoir déjà rencontré, et tous se mirent à courir en nous criant de fuir, nous les plus jeunes. Puis un bruit assourdissant. Comme un coup de tonnerre. Non. Comme quelque chose qui ne peut que faire du mal. Un coup de feu. Puis un autre. Les loups autour de Moi tombèrent les uns après les autres, et bientôt, nous qui étions une dizaine ne furent plus que cinq. Ma Soeur, Moi, et deux autres louveteaux.

    Ni mon père, ni ma mère, ni mon frère n'étaient là. J'espérais qu'ils avaient pris un autre chemin pour semer le feu-qui-tue, et j'attendis. J'attendis de longues heures. Et petit à petit, la peur me prit. Personne ne revenait, et les autres étaient déjà rentré au Camps. Alors je me décidais à aller voir. Je n'aurais peut-être pas du. Parfois, l'ignorance vaut mieux que le savoir. Quand j'arrivais, je découvris le carnage. Dans une marre de sang, des masses sans vie étaient affalées sur le sol.

    Mais, sur tous ceux qui nous accompagnaient, ils en manquaient. Mon frère, notamment. Et deux autres loups. Je pleurais les morts. Je les connaissais tous depuis ma tendre enfance. Quand je reconnu le corps argenté de ma mère, mon cœur se brisa. Son pelage n'était plus que sang et douleur. J'eus beau la secouer, gémir et pleurer, elle ne se réveilla jamais. Pourtant, quand je découvris que mon père ne gisait pas là, j'eus un soupçon d'espoir.

    Trop court. J'avisais bientôt une masse sombre, affalée contre un arbre. Pas de doute, ce pelage noir aux yeux azurs ne pouvait qu'appartenir à mon père. Je me précipitais vers lui, réconforté de le savoir en vie pour continuer à m'accompagner dans la vie. Mes rêves se brisèrent quand je découvris le trou béant qui lui perçait le ventre. Ses yeux croisèrent un instant les miens, et je me précipitais contre lui. Il ne pouvait pas m'abandonner ainsi. Même si ces instants sont ceux que j'espère ne jamais me rappeler, je ne pourrais oublier ses paroles.

    « Sois fort, Arès. Tu as découvert aujourd'hui que le danger est partout. Les Hommes ne font que ceux qui leur plaît. Ne te laisse jamais prendre à leur jeu. Ils ont déjà pris ton frère, ne les laisse pas te prendre à ton tour. Rentre, et sois fort. Sois fier d'avoir survécu. Fier de pouvoir honorer ta famille. Veille sur ta Soeur. Et ne pleure pas ce qui est perdu. Je t'aime de tout mon Coeur, Arès, mais ma vie s'arrête ici. Tu dois continuer tout seul. »

    Et il ferma les yeux. Sans que j'ai pu lui dire une seule chose. Je me mit à gémir, je le suppliais de revenir, de ne pas me laisser, mais comme ma mère, il ne se réveilla jamais. J'avais tout perdu, à cause des Hommes. Et mon frère se trouvait entre leurs pattes. Ils m'avaient prit toute ma famille, sans même me laisser une chance de la défendre. Je me blottis contre le corps tiède de mon père, et fermais les yeux. Ce n'était qu'un cauchemar, et je me réveillerais bientôt, auprès de ma fratrie, entre mon père et ma mère.

    Pourtant, quand j'entendis du bruit, ce ne fut pas ma mère, que je vis, mais le chef de la Meute, et quelques autres loups. Il était sage, mais je lui en ait voulu, et je lui en voudrais toujours. Parce qu'il ne m'a pas laissé le choix, en m'attirant vers lui avec sa patte.

    « C'est fini, Arès. Il est temps de partir. Viens. »

    Je n'étais qu'un petit louveteau, et il m'a attrapé par la peau du cou, sans que je puisse dire adieu à mes parents. Sans que je puisse leur parler. Sans que je puisse faire mon deuil. Parce qu'il m'a forcé à les abandonner, je lui en veux. Durant des jours, je me morfondis, au contraire de ma sœur, qui fit ce qu'elle pu pour me soutenir, malgré son propre chagrin. Mais le mien était inconsolable.

    Alors je suis parti. Sans rien dire. Une nuit, j'ai quitté la Meute. J'étais jeune, mais je me sentais prêt à déchirer le monde s'il le fallait, tant ma tristesse avait laissé place à de la rancœur et de la colère. Durant des mois, j'ai parcouru les immensités glacées de mon pays, m'aventurant là où aucun des loups de mon ancienne Meute n'avait jamais été. M'aventurant là où je ne reverrais plus mon passé. La solitude était ma seule amie. La chasse mon seul besoin. Je ne désirais plus rien que la mort. Mais la vie ne nous laisse souvent pas le choix. Et je finis par arriver à des milliers de kilomètres de ma Terre Natale.

    C'est là que j'appris l'existence de Meute. Trois Meutes, et quelques loups solitaires. Et ce que j'allais découvrir plus tard chamboulerait mon existence, car je n'étais pas le premier de ma Famille à mettre les pas ici. Je ne faisais que suivre les pas de mes Ancêtres, sans le savoir. »

    A Noter : Son Histoire est exactement la même que celle de Kygan, car je n'ai pas eu beaucoup de temps pour jouer ce dernier, mais elle va évoluer différemment.  

     RP's liés :

    Sauvetage

    « Je suis perdue et à moitié morte, que peux-tu me faire de plus ? »

    « Ne nous éternisons pas sur une Défaite, maintenant, c'est la relance. »

    Histoire d'Arès : Partie 1

    « Le Passé prend Racine dans l'Avenir »

    Y entrer c'est bien, mais saurai-tu en ressortir ?

    Histoire d'Arès : Partie 2

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :