Caractère : Lion attentif aux autres, Kamal est toujours prêt à aider. Fidèle aux valeurs que sa mère lui a inculqué, il s'efforce de vivre en les suivants. Courageux, il n'a pas peur de se jeter à l'eau pour la bonne cause. Avant de faire un choix, il pèsera toujours le pour et le contre, et choisira l'issue qui lui paraîtra la plus juste. C'est un lion fidèle et loyal à  ceux qu'ils aiment, et il fera toujours passer le groupe avant sa propre personne.

Histoire : Kamal a eut une enfance difficile. Lorsqu'il était petit, son père à tué son frère. Accablé par la mort de son jumeau, il décida de quitter le groupe avec sa Mère, et sa sœur, encore toute petite. Après un long voyage, ils arrivèrent sur des Terres inconnus. Terre des Hopelanders. Ayant chassé, sans le savoir, une de leur proie, Kamal fut contraint de les rejoindre en échange de la vie sauve pour sa mère et sa sœur, qu'il du quitter.  Les années qui suivirent furent longues et pénibles. Kamal pensait sans cesse à sa famille, et haïssait les Hopelanders. Il apprit que la Reine au pouvoir n'était pas l'héritière légitime. Et quand un jour le Clan fut attaqué, il décida de se retourner contre lui, sans même savoir qui étaient les assaillants qu'il aidait.

Les Hopelanders furent vaincus chassés. Alors que Kamal pensait repartir et tâcher de retrouver sa famille, il apprit que les lions victorieux qu'il avait aidé n'étaient autre que l'héritière en question, et les lions qui lui étaient fidèles, anciens Hopelanders. Ayant aidé au combat, il fut rapidement intégré au Clan. Et il décida de rester. Après quelques mois, la Régente mourut, et ce fut sa fille, Moyo qui prit la place. Elle nomma Kamal lieutenant, pour ses valeurs et son courage. Avant de prendre ses fonctions, il demanda l'autorisation de partir à la recherche de sa famille. Moyo accepta. Après de longs jours de voyages, alors même que tout espoir l'avait abandonné, il les retrouva. Sa mère, et sa sœur. Au sein d'un Clan, elles semblaient parfaitement heureuses. Cependant, il dut repartir rapidement pour rejoindre son Poste, et se promis de revenir.

Le temps passait, et Kamal, fidèle à la Reine, était heureux. Il était parfaitement intégré au Clan, apprécié de tous. Pourtant, tout bascula lorsque Moyo, pleine d'un mâle qui lui avait menti et l'avait quitté pour une autre, mis bas. Alors qu'elle souffrait, Kamal voulu l'aider. Mais tout bascula. Amère de ce qui lui était arrivé, elle le repoussa violemment, et lui ordonna, une fois ses petits nés, de leur trouver une mère adoptive. Le grand mâle n'eut d'autre choix que d'obéir, en colère et peiné par la réaction de sa Reine.

Tout change alors pour Kamal, qui ne sent plus chez lui. Il devient froid et taciturne, et ne parle plus à sa Reine, se contentant d'obéir. Pourtant, alors même qu'il hésite à quitter Hopeland pour rejoindre sa famille, il finit par croiser Moyo. Moyo qu'il aimait secrètement depuis longtemps. Il essaye de la raisonner, car elle a changé, mais rien n'y fait. C'est alors qu'elle lui demande, en tant que lieutenant, de l'aider à tuer celui qui l'a trahit, père de ses petits. Kamal, suivant ses valeurs, refuse. C'est alors que Moyo l'attaque, et essaye de le tuer. Comprenant que tout est finit, Kamal décide de partir. Alors qu'il domine Moyo, il pose une dernière fois son museau sur celui de sa Reine, et s'en va.

Durant son voyage pour rejoindre sa Famille, Kamal tombe en plein combat entre une lionne solitaire et son petit, et un groupe d’Hyène. Bien qu'il ne soit pas d'humeur, il fait fuir les Hyènes comme il peut. Mais c'est trop tard, la lionne est blessé trop grièvement pour survivre. Alors qu'il s'apprêtait poursuivre son chemin, la lionne l'interpella, lui demandant de prendre soin de son petit, et mourut sans qu'il puisse répondre. Fidèle à ses valeurs, et alors même que sa vie venait de basculer, Kamal décida de prendre soin du petit. Okawan.

Rejoignant enfin sa Mère et sa Soeur, il leur confia le petit lionceau, et reprit peu à peu goût à la vie, tâchant d'oublier Moyo. Mais lorsqu'il eut vent de l'étrange maladie frappant Hopeland, il ne put s'empêcher de craindre pour sa Reine, et retourna sur Hopeland. Là, il pu aider à trouver un remède. Il fut rapidement réintégré au Clan, la plupart le considérant encore comme le Lieutenant de la Reine, sans savoir ce qu'il s'était passé. Mais il n'a pas le temps de revoir Moyo, celle-ci est absente. Ce n'est que lors de son retour, quand il la croise, qu'il comprend. Moyo est allé combattre celui qui l'avait trahi, seule. Elle revient gravement blessée, et avoue à Kamal qu'elle l'aime. Toute sa haine s'est envolée, et le grand mâle efface tout sa rancœur. Il reste donc vivre avec Moyo sur Hopeland, et reprend son ancien poste, après avoir été cherché Okawan, et l'avoir ramené avec lui. Il est mort heureux, aux côtés de Moyo

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Caractère : Kygan est un loup taciturne et réservé. Il aime la solitude, et n'est pas du genre optimiste. Toujours distant, il analysera toujours une situation avant de s'engager. Intelligent mais méfiant, il n'a confiance en personne.

Histoire : Kygan est né dans une contrée lointaine, où le froid ne cesse jamais. Aîné d'une portée de trois, il a toujours vécu avec sa soeur, Irlande, et ses parents. Pourtant, comme toujours, le destin à joué. Alors qu'ils chassaient avec d'autres loups de la Meute, les Hommes arrivèrent. Et ils tuèrent. Beaucoup. De nombreux loups furent blessés, tués ou capturés. Kygan et sa soeur, comme d'autres, avaient fuit. Quand il revînt sur place, il put constater le carnage. Son frère avait disparut. Sa mère était morte. Restait son père, appuyé contre un arbre. Pourtant, la marre de sang qui l'entourait laisser présager de son avenir. Après quelques paroles à son fils, il mourut sans que ce dernier ait pu ajouter quoi que ce soit.

Kygan resta là des heures, avec l'impression d'être mort aussi. Il avait tout perdu. Il avait l'impression que tout venait de s'écrouler. Et il aurait continué à pleurer ses parents si son Alpha n'était pas venu le chercher, et l'emmener au camps. Kygan le hait pour ça, bien qu'il ait agit consciencieusement, il empêcha Kygan de faire son deuil. Celui-ci, trop accablé par son chagrin, quitta sa Meute sans prévenir personne.

Pendant des mois, il parcourut les immensités glaciales des Terres alentours. Sans penser. Essayant d'oublier. Tout. Même sa soeur, restée seule dans leur Meute. Elle faisait partie de son passé, et il ne voulait pas se rappeler. Il atteignit les Terres du Kô, et décida de s'arrêter-là. Il venait d'atteindre un point qu'aucun de ses Ancêtres n'avaient jamais atteint. Qu'aucun membre de sa famille n'avait jamais parcourut. Du moins était-ce ce qu'il croyait.

Caractère : Myosotis est une louve qui n'a peur de rien. Ambitieuse, arrogante, elle donne bien le ton de la Meute qu'elle dirige. Aussi attentive et protectrice pour sa Meute que Glaciale et sans pitié pour les inconnus, Myosotis aime se battre. Elle ne craint rien, et s'autorise tout. Quand elle agit, elle ne pense pas aux conséquences, faisant fi de toutes les règles.

Histoire : Fille de Whitefang et Alaska, Alphas des Shadows, Myosotis est la troisième d'une portée de cinq louveteaux.  Choyée et respectée de tous lorsqu'elle était petite grâce à son rang, elle a vite pris goût à cela. Mais bien vite, deux groupes se sont formés au sein de la portée. Avec l'un de ses frères, Reiko, Myosotis aspirait à la force, cherchant sans cesse à être les meilleurs, alors que son autre Soeur, Aloe, accompagnée de l'un de leurs frères, Imalys, cherchaient avant tout à résoudre les problèmes par les paroles et non par la force. Seul Kilio, aîné de la portée, ne s'impliquait pas dans ces rivalités, et restait à l'écart.

En perpétuelle compétition avec Aloe, fierté de leurs parents, Myosotis s'est mis à la haïr. Et lorsque Kilio est mort, tombé d'une falaise, Aloe devînt l'héritière légitime. Cependant, Myosotis n'entendait pas laisser passer sa chance, et à la mort de sa Mère, elle revendiqua le trône avec l'aide de Reiko, faisant fi de sa famille. Accablé par la mort de sa compagne, Whitefang céda le trône à sa fille, et s'enfuit dans les Montagnes. Une fois Myosotis devenue Alpha, elle chasse Aloe, ainsi qu'Imalys, de la Meute.

Désormais Alpha respecté des Shadows, elle est réputée pour être Dangereuse et Arrogante. elle ne craint personne, et ne compte pas s'arrêter là.

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Physique : Neriel est un jeune homme de taille moyenne, à la silhouette plutôt fine, bien que musclée. Un visage assez fin, à la peau quelque peu mâte, est encadré par des chevaux sombres, mi-long et la plupart du temps attachés, qui laissent échapper quelques mèches sur son front. Ses yeux couleurs noisettes laissent percer les émotions qu'il sait contenir, affichant presque en permanence un visage implacable où les sourires se font rares. Une barbe naissante qu'il ne laisse guère pousser et un nez fin complètent son visage, faisant de lui un homme aux critères physiques assez appréciés.

Habillé avec des vêtements qui épousent ses formes et ne font pas de bruit, Ezio porte des vêtements aux couleurs classiques et aux teintes ternes. Pantalons moulants et chemises amples sont son attirail, complété par des bottes en cuir, une ceinturon et parfois un long manteau. Il a toujours sur lui de quoi se couvrir le visage - une capuche par exemple - pour pouvoir se fondre dans la masse, et de quoi se défendre.

Souple et Agile, Neriel ne manque pas de ressort et de vivacité. Son « travail » et sa vie en solitaire lui ont donné une endurance et une force appréciable pour se débrouiller seul.

Caractère : Neriel n'est, comme qui dirait pas, le genre de personne qu'on aime rencontrer. Assez taciturne et pas bavard pour un sous, il aime la solitude. Plus habitué à cheminer seul ou accompagné par des gens du même genre que lui, Neriel n'aime pas la foule et les longs discours. Il apprécie les choses brèves, concises et bien organisées. De nature assez méfiante, le jeune homme ne compte que sur lui-même pour faire le travail, et gagner sa confiance n'est pas simple. Il est en général assez indifférent et désintéressé de ce qui l'entoure, et les problèmes des autres ne le concernent pas.

Cependant, derrière ses dessous rustre et peu enclin à faire connaissance, Neriel est quelqu'un de sincère et fidèle, et une fois qu'on le compte dans ses amis, si tant est qu'on ne se sert pas de lui, alors c'est un soutient non négligeable. Assez impulsif, il s'est déjà retrouvé dans des situations compliqués, mais sait s'en sortir grâce à son intelligence et sa vivacité d'esprit.

Neriel est quelqu'un qui n'abandonne pas. Il préfère risquer sa vie plutôt que son honneur, et ne fuit que lorsqu'il est obligé de le faire. Il ne craint pas les combats, et va parfois jusqu'à chercher les embrouilles pour s'occuper un peu. Actuellement, il n'a pas de grands projets, et cherche seulement à être reconnu comme Assassin.

Histoire : Neriel est né sur le Territoire des Glaces, en Silena. Cadet de trois frères, il a passé une enfance paisible à grandir. Les étendues de glace qui s'étendaient à perte de vue étaient un terrain de jeu formidable, pour peu qu'on ait de l'imagination. Il y avait Elion, l'aîné, et Filin, celui du milieu. A eux trois, ils passaient des journées à faire des bêtises et à jouer avec les enfants des maisons voisines. Silena était alors une contrée paisible, tant que les parents n'étaient pas loin, car la faune de ces terres gelées n'était pas des plus amicales. Sauf pour qui la connaissait.
Neriel n'a pas souvenir d'avoir un jour eu peur durant son enfance. Il avait des parents aimants et attentionnés, et de quoi s'occuper toute la journée. Son père était Maître d'Arme pour un Noble de Silena, et sa mère restait au foyer pour s'occuper de lui et de ses trois frères. Autant dire qu'ils avaient de quoi vivre sereinement.

Mais il y a une fin à tout. La vie n'est jamais parfaite, et Neriel en fit la violente découverte lors d'une nuit d'Hiver. Le vent soufflait fort au dehors, charriant les feuilles et la neige la plus légère. Les arbres dénudés de toutes feuilles se courbaient sous la force de la tempête. Les Tempêtes étaient courantes en ces contrées sauvages, mais le petit garçon et ses frères ne les avaient jamais craintes, car leurs parents étaient là pour les rassurer. Mais pas ce soir-là. Depuis quelques jours, même s'ils tentaient de le cacher, Neriel avait remarqué qu'ils étaient différents. Plus vif, plus méfiant. Bien sur, ils étaient toujours aussi doux et patients avec eux, mais Neriel était alors un petit garçon observateur et perspicace.

Et ce soir-là, ils n'étaient pas là pour leur chanter des chansons, pour les bercer de leurs histoires fantastiques. Ils n'étaient pas monté dans la petite chambre sous les combles. Pas encore, du moins, espérait Neriel, blotti sous ses couvertures. Il attendit, et attendit encore, incapable de s'endormir, jusqu'à ce qu'il décide de descendre dans le salon. Ses parents froncèrent les sourcils en l'apercevant, nerveux, mais le rejetèrent pas. Il pu même monter sur les genoux de sa mère, qui le serra dans ses bras. Mais alors qu'il regardait les feuilles s'envoler par la fenêtre, des silhouettes se découpèrent dans l'obscurité. Son père se leva d'un bond, et sa mère se retourna, affolée. Un vase posé sur une étagère fut projeté au sol lorsque son père se jeta vers la porte.

Elion et Filin, attirés par le bruit, descendirent à leur tour. Alors qu'Elion descendait, sa mère l'interpella - tentant de garder un semblant de calme dans sa voix - et déclara :

« Elion, il est temps. »

Neriel ne comprit pas, pas plus que Filin, mais une larme roula sur la joue de leur grand frère tandis qu'il remontait dans leur chambre. Il redescendit quelques instant plus tard, tandis que des coups se faisaient entendre à la porte. Les bras chargés de ballot de tissus noué, il donna à Elion et à Neriel leurs vêtements, ainsi que leurs capes d'hiver. Leur mère s'agenouilla ensuite. Prenant le visage de Neriel entre ses mains, elle parla d'une voix douce :

« Ecoute-moi bien, Neriel. Je sais que tu as peur, mais tu vas devoir être courageux. Papa et Maman ont des choses à régler, et tu vas devoir t'en aller. Tu devras faire ce que te diras Elion sans discuter, c'est bien compris ? »

Dans la voix de sa mère, Neriel perçut alors une immense peine et une détresse palpable, mais il le garda pour lui. Serrant sa mère dans ses bras, il déclara :

« Je t'aime Maman. »

Sa mère enlaça à son tour Filin. Leur père la pressa, et elle se releva, les poussant vers une petite porte. C'était là qu'ils rangeaient le bois, et il y avait une autre petite porte qui donnait dehors, derrière la maison. Neriel le savait, parce qu'il avait souvent aidé son père à ramasser du bois. Il aurait voulu protester, et poser des questions, mais il ne le fit pas. Pour la première fois de sa vie, il eut peur. Parce qu'il compris que quelques chose de grave allait se passer, et que tout allait changer. Ce fut à partir de là qu'il perdit son enfance, et devient un homme.

Tandis que sa mère refermait la porte derrière eux, des cris se firent entendre, et elle referma la porte. Mais Neriel eut le temps d'apercevoir une larme sur la joue de sa mère. Et alors, il y eut la nuit, le vent et la neige. Filin et lui suivirent Elion, qui semblaient savoir où ils devaient aller. Ils coururent longtemps dans le froid, sans que Neriel puisse reconnaître ni comprendre. Il était le plus jeune, mais il courrait sans se plaindre. Et soudain, Elion s'arrêta et regarda derrière lui. Il se pencha alors vers Filin et Neriel, et déclara :

« Courrez, et aller vous cacher dans les buissons près de la cabane »

Et il retourna en arrière, disparaissant dans la nuit. Il ne revînt jamais. Neriel et Filin l'attendirent là où il avait dit, mais en vain. Il ne réapparut jamais. Ce fut alors Filin qui du prendre les choses en main, mais lui non plus ne comprenait pas. Il se laissa alors aller à pleurer et à sangloter, terrifié. Neriel avait peur aussi, mais il ne pleura pas. Une peine immense lui étreignait le coeur, mais son père lui avait appris à ne jamais pleurer, et à ne jamais regarder en arrière.

Ce fut Neriel qui décida qu'ils devaient partir. Ils marchèrent longtemps, en direction de la ville la plus proche. Ils quémandèrent de quoi se nourrir sur leur passage, dans les rares maisons qu'ils croisaient. Le voyage fut long et pénible, et sembla durer des jours. Pourtant, ils finirent par atteindre la ville. Le jeune garçon pensait se sentir réconforté, mais il n'en fut rien. Qu'espérait-il trouver ici ? Il n'y avait plus d'endroit sur, plus de place où aller se réfugier. Il n'y avait plus de personne à qui se fier.

Ils apprirent alors à voler et à chiper, mendiant parfois, se réfugiant dans de sombres ruelles où personne ne les trouverait. Ils n'étaient pas les seuls, il y en avait d'autres, des enfants de la rue, abandonnés, orphelins comme eux. Ils se rassemblaient en bande, formant un semblant de famille. Chacun vadrouillait de son côté, rapportant son butin le soir, et le partageant parfois avec les plus jeunes ou ceux qui n'avaient pas su rapporter assez.

Ce fut difficile. Pénible. Mais c'était la seule chose qui restait à Neriel et Filin. Un semblant de famille. Une petite communauté avec qui partager. De temps à autre, un des leurs ne revenaient pas. Il n'y avait alors pas de question, pas de pleurs. On n'en parlait pas, d'un accord tacite. Les voleurs n'étaient pas bien vus dans la ville, et lorsqu'on se faisait attraper, il ne faisait pas bon d'être le voleur. Il y avait aussi les accidents, les charrettes, les chutes. Neriel n'avait jamais été trop proche de ces enfants, bien qu'ils représentaient ses seuls amis.

Mais un jour, ce fut Filin qui ne revînt pas. Et personne ne parla, personne ne pleura. Pas même Neriel. Il avait déjà tout perdu. Il n'avait pas quinze ans, et pourtant, sa vie avait déjà basculée. C'était Filin qui avait souhaité rejoindre tous ces enfants, parce qu'il ne supportait pas la solitude, et parce qu'il était effrayé. Neriel, lui, s'était toujours senti à l'écart. Alors, sans Filin pour faire le lien, il n'avait plus rien en commun avec eux. Et la même nuit, il les quitta, sans dire un mot.

Les années passèrent ainsi, Neriel devenant de plus en plus agile et doué, de plus en plus ambitieux. Il est devenu un jeune homme aux capacités développées par sa vie à la dur, ne craignant rien ni personne. Il ne vit que pour lui, faisant ce qu'il lui plaît, sans craindre les conséquences de ses actes.

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Caractère : Noé est un petit garçon très curieux, qui fait preuve d'une joie de vivre à tout épreuve. Il aime connaître son environnement, et tout ce qui l'entoure. Un brin timide, il a tendance à rester seul ou avec les gens qu'il connaît vraiment bien, mais n'hésitera cependant pas à aller vers les autres, pour faire connaissance ou pour aider. Un peu bavard, il sait cependant quand s'arrêter pour ne pas embêter les autres. Très patient et très gentil, c'est un petit garçon adorable, qui obéira au doigt et à l’œil de plus grands, qu'il admire beaucoup. Malgré son jeune âge, il n'hésitera pas à aller vers tout le monde pour aider, que ce soit petits ou grands. Parfois un peu réservé, il n'en dira rien, et il faudra le pousser un peu hors de sa coquille pour qu'il redevienne joyeux, car il a tendance à se renfermer et à s'isoler lorsque quelque chose ne va pas.

Histoire : Noé est né dans le Sud de l'Italie. Il a quitté son pays d'origine alors qu'il n'avait que quelques mois, et n'en a donc aucun souvenir. Il ne parle pas non plus Italien, et est encore trop jeune pour avoir envie de retrouver ses racines. L'Italie ne lui manque donc pas, puisqu'il a toujours vécu en France. Assez fragile, il a eu plusieurs problèmes de Santé dans sa jeunesse, qui ont bien faillit mettre sa vie en péril, mais qui n'ont pas entamé sa joie de vivre. Malade pendant de longs mois, il a du rester chez lui, et a eu un professeur particulier pendant longtemps.

Ce n'est qu'à l'âge de 7 Ans qu'il s'est progressivement réintégré socialement, en allant à l'école, et en commençant à faire du sport. Toujours très surveillé, il ne pouvait pas faire de sport violent, ni trop éprouvant. A force de le voir câliner les poneys le long des champs, ses parents ont décidé de lui faire essayer l'équitation. Il a tout de suite adoré. Lui d'habitude si fragile et si timide, un peu accroché à ses parents, révèle un courage et une confiance envers les Poneys qu'il n'a jamais eu avant, ses pourquoi ses parents ont décidé de l'inscrire à Full Horse. D'une part, parce que Jess, sa cousine, y est aussi, et d'autre part parce que, Noé étant leur seul fils, ils peuvent suivre l'Académie dans chacun de ses déplacements, et ainsi garder un oeil sur le petit bonhomme, qui s'épanouit de jour en jour.

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→ Le temps ne cicatrise pas les outrages du temps

→ Le temps ne cicatrise pas les outrages du temps (Partie 2)

Caractère : Okawan est un penseur. Il ne cesse de réfléchir à tout et à rien. Il essaye de comprendre. Très intelligent, il préfère s'isoler et penser, plutôt que de s'entraîner, ce qui lui vaut quelques moqueries des jeunes de son âge. Attentif aux autres, il n'est pas du genre à attaquer, même un inconnu, et ne se battra que s'il y est obligé.

Histoire : Trouvé par Kamal alors qu'il était tout petit, Okawan ne se souvient pas de sa Mère, morte pour le protéger. Il a grandit avec Kamal, alternant les séjours dans le Clan de Pandora, mère de Kamal, et sur Hopeland. Ce qu'il n'a découvert que plus tard, c'est que son père n'est autre que celui de Kamal, et que donc, par ce biais, ce dernier est son demi-frère. Etrange coïncidence, qu'aucun des deux n'a jamais révélé à personne.

Lorsque Kamal était lieutenant sur Hopeland, au service de Moyo - qui faisait office de mère adoptive pour lui - tout était parfait pour Okawan. Mais désormais que tous les deux sont morts, tout a changé. Plus rien ne le rattache à Hopeland. Les lions de son clan ne son pas méchants avec lui, mais il est constamment seul. Trop différent des autres. Physiquement, et moralement.

Encore jeune, il est en perpétuelle réflexion sur sa vie, sur ce qu'il doit faire. Il n'a nulle part où aller, Pandora et Soukie étant parties aussi. Il n'a absolument plus personne. Pourtant, il reste positif, et tente de comprendre ce qui fait le sens de la vie.

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Caractère : Si une chose est sur, c'est que Thorïn est un nain impulsif et caractériel. Il n'aime guère que l'on lui dicte ce qu'il doit faire, et préfère agir par lui-même. Un brin provocateur, il aime contrarier les plans qu'on prévoit pour lui, dans le seul but de montrer qu'il n'a besoin de personne pour se débrouiller. Il est têtu comme personne, et peu nombreux sont les compagnons qui ont su le faire changer d'idée. Cependant, sa détermination et sa volonté farouche d'agir font de lui un ami fidèle et sincère sur qui l'on peut compter, bien que les amis avec qui il partage ses plus grands secrets soient rares. Il faut cependant se méfier, car le Prince d'Erebor, s'il est un ami brave, n'oublie pas facilement. Rancunier comme pas deux, il n'oublie jamais les affronts et les humiliations que l'ont peut lui avoir fait, et pardonne difficilement. Perspicace et intelligent, il n'hésite jamais à échafauder des plans compliqués dans le seul but d'arriver à ses fins, même s'il n'use jamais de moyens superflus. Il ne baissera jamais les bras tant qu'une lueur d'espoir existe, quitte à devoir passer des heures à réfléchir ou à discuter. C'est un nain travailleur et sérieux qui ne rechigne jamais à la tâche, sauf lorsqu'il estime qu'il n'a pas à intervenir. Thorïn ne craint pas le danger, et ne redoute nul voyage ou aventure. Une horde d'Orques ou un bataillon d'Elfes ne lui feront perdre ni son sang froid, ni sa langue bien pendue. En effet, lorsqu'il est contrarié, notre brave nain peut se révéler cru et malpoli, même face au plus raffiné des Elfes. Il dit ce qu'il pense, sans détour de pensée. Par le passé, cela l'a déjà mené dans de fâcheuses situations, dont il a cependant toujours su se sortir. Enfin, si Thorïn est un nain plein de vivacité, il est aussi capable de s'isoler et de se renfermer sur lui-même lorsque quelque chose ne va pas. Il devient alors distant et méfiant, et il n'est pas bon de le déranger dans ces moments-là.

Histoire : Fils de Dáin II Pied d'Acier, Thorin III est né dans les Collines de Fer. Né presque un siècle après qu'Erebor soit tombé sous les griffes de Smaug, il n'avait jamais connu la splendeur du Royaume sous la Montagne, et ne pouvait qu'écouter les Histoires qu'on lui contait. Descendant de la lignée de Durin, il n'aurait cependant jamais été amené à régner, puisque avant son père venait Thorin II, fils de Thrór, aussi appelé Ecu-de-Chêne. Thorin III grandit comme n’importe quel nain, travaillant dur pour aider sa famille. Il gardait cependant secrètement l’espoir de revoir un jour le Royaume sous la Montagne dans toute sa splendeur, et de fouler la Terre de ses Ancêtres. Lorsque la nuit était tombée, et que tous dormait, notre jeune nain lisait les contes et les légendes d’autrefois, apprenait les langues et les histoires des peuples Nains, ne se lassant jamais des moindre détails. Lorsque qu’Ecu-de-Chêne, Roi des Nains, se lança à la reconquête d’Erebor, il ralluma une flamme d’espoir presque éteinte pour beaucoup de Nains, dont Thorin II, son neveu.

Lorsque les nouvelles annoncèrent que le fils de Thráin avait réussit à reprendre Erebor, mais qu’il avait besoin d’aide, Dáin II monta une armée, et porta secours à son cousin. Thorin II saisit sa chance de voir au moins une fois la Montagne Solitaire, et suivit son père. Lorsqu’ils arrivèrent, les Elfes menaçaient Erebor, et le fils de Dáin II, qui ne connaissait des Elfes que le nom de Thranduil – parce qu’il n’avait jamais porté secours aux nains – pu enfin mettre des images sur les légendes qu’il avait lu. S’il était fier d’être un Nain d’Erebor, il n’oublierait pas les Armées d’Elfes parfaitement alignées ce jour-là, qu’elles soient alliées ou ennemies. Mais l’admiration laissa bientôt place à la crainte, lorsque les milliers d’Orcs – sous le commandement d’Azog- déferlèrent devant Erebor. Si Thorin s’était entraîné durant des années à se battre, il n’avait alors jamais fait la guerre. Pourtant, lorsqu’il s’élança aux côtés de son Père, de son Oncle, et de tous les autres nains, il ne laissa place qu’à la détermination, farouche volonté de revoir le Royaume sous la Montagne retrouver sa gloire d’antan.

Les combats furent rudes et harassants. Thorin III tua pour la première fois, mais n’eut pas loisir de méditer. Il vit le sang et le chaos pour la première fois de sa vie. Mais s’il était jeune, il n’en était pas moins descendant de Durin, et ne craignait pas la mort. Il voulait lui aussi être un grand Nain, qui combattit aux côtés des Elfes et d’Ecu-de-Chêne. Lui qui n’avait jamais quitté les Monts de Fer, et vu autre chose que son Peuple, pu voir les Hommes et les Elfes, les Changeurs de Peaux et les Orcs. Il pu voir la noblesse des Elfes, et la sauvagerie des forces du mal. Mais il se battit, pour son Peuple, et pour Erebor. Et lorsqu’enfin la bataille pris fin, les Nains avaient gagnés, et reconquit leur Royaume jadis si puissant. Si tous se réjouirent, la victoire eut un goût amer.

Des centaines de Nains, d’Elfes et d’Hommes avaient payé de leur vie cette occasion de revoir Erebor appartenir au Peuple Nain. Y compris Thorin Ecu-de-Chêne, fils de Thráin, fils de Thrór, Roi des Nains et Leader de la compagnie qui chasse Smaug. Lorsque son corps fut ramené - criblé de lance – par ses compagnons de voyage, il n’y eut plus de joie et plus de sourire. Chaque nain pleura la perte d’un si Grand Roi, le jour où son Royaume lui revenait enfin. L’Annonce de la mort de Thorin Ecu-de-Chêne fut portée jusque dans les plus lointaines Terres, et sa mort fut pleurée pendant de longs jours. Il y eut une Cérémonie grandiose, plus belle que jamais, lorsque son corps fut ramené au Cœur de la Montagne. Paré de milles richesses, il ne restait de Thorin II, Roi sous la Montagne, que le souvenir d’un Nain puissant et valeureux, celui qui avait osé retourner à Erebor et défier Smaug. Celui qui avait combattu aux côtés des Elfes et des Hommes. Celui qui avait contribué à chasser les Forces du Mal, et à redonner aux Nains leur Royaume si puissant jadis.

Par la suite, ce fut Dáin II qui hérita du trône, Thorin Ecu-de-Chêne n’ayant pas d’héritier. Sous son règne, Erebor retrouva sa puissance, et les Nains leurs richesses. La forteresse détruite fut rebâti, plus grande et plus splendide que jamais, et le Peuple Nain retrouva enfin sa juste place dans l’Histoire. Thorin III pu voir ses plus grands rêves réalisés. Il pu admirer la gloire et la beauté d’Erebor, et devînt Prince sous la Montagne. En grandissant, il s’assagit, et consacra sa vie à son Peuple, comme son père. Il avait vu plus que beaucoup de Nains, et gardait l’espoir de pouvoir un jour rencontrer de nouveaux les Elfes et les Hommes. De trouver sa place dans les légendes Naines, en prenant part à l’Histoire de son Peuple. Car tôt ou tard, le destin saurait lui donner l’opportunité de suivre la voie de son Oncle, et de son Grand-Père avant lui.

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