• « Dis, c'est quand qu'il arrive ? »

    Genre : RP

    Nom : « Dis, c'est quand qu'il arrive ? »

    Personnage : Jess Kingley & Noé A. Foster

    Contexte : Noé attend avec impatience l'arrivée de son poney, et c'est le grand jour !

       
    Les rayons du soleil filtraient déjà par la fenêtre tandis que Noé, impatient, jouait déjà avec Polochon en attendant que son Réveil affiche 9h00. Polochon, son petit cochon en peluche, était son passe-temps favori, et aussi son meilleur confident, après Obiwan. Étant déjà réveillé depuis longtemps, et étant trop jeune pour avoir la patience d'attendre sagement sans rien faire, le petit garçon s'inventait des histoires imagines avec Polochon en attendant que l'heure qu'il attendait temps s'affiche enfin. Aujourd'hui était un jour qu'il attendait depuis longtemps. Car c'était aujourd'hui qu'Obiwan arrivait. Les cavaliers étaient arrivés avant leurs chevaux, pour avoir le temps de préparer les boxs et autres, et c'était désormais l'arrivée des chevaux qui s'échelonnait sur plusieurs jours. Beaucoup de chevaux étaient déjà arrivés, mais il en restaient encore plusieurs en vadrouille, dont Obiwan et Blue Dream, par exemple.

    Mais, même s'il était vraiment très pressé, Noé avait promis à Jess d'être sage, et de se lever à neuf heures, pas avant, pour s'habiller. Elle avait promis de venir le chercher pour qu'il soit avec elle quand son poney arriverait. Quand le réveil sonna enfin, le petit bonhomme l'éteignit comme un grand, puis repoussa ses draps, et sauta hors du lit. Se précipitant vers la fenêtre, Polochon sous le bras, il vérifia qu'aucun van n'était dans la cour. Pas question qu'Obiwan arrive sans qu'il soit là, il devait accueillir son poney, et s'occuper de lui ! Il lui avait promis d'être là à son arrivé lorsqu'il était parti. Noé aimait vraiment beaucoup Obiwan, c'était son meilleur ami !

    Posant son petit cochon sur le fauteuil - sa place habituel lorsqu'il n'était pas dans les bras de son propriétaire - Noé attrapa les vêtements que Jess avait préparé la veille pour lui, et les enfila. Jess était vraiment gentille avec lui. Quand il était tout petit, il l'avait vu souvent, et il l'avait toujours apprécié. Et puis il avait grandit, et ne l'avait pas vu pendant longtemps, mais maintenant, il l'avait retrouvé, et elle s'occupait tous les jours de lui. Même si elle ne remplaçait pas sa maman, elle était vraiment gentille. Quand il était triste, par exemple, elle lui faisait des câlins. Et puis elle lui apprenait des choses. Et elle faisait aussi faire des tours très drôles à Obiwan, et ça, Noé adorait ça !

    Noé finissait d'enfiler ses petites bottes quand on frappa à la porte. Doucement, la porte s'ouvrit, et Jess passa la tête par la porte. Elle sourit en voyant Noé, assis sur le lit, presque déjà prêt. Rentrant dans sa chambre, elle le salua :

    Jess : « Bonjour petit ouistiti, déjà prêt ? »

    Noé sauta à bas du lit - il aimait beaucoup quand elle l'appelait « ouistiti », et alla faire un gros bisous à sa cousine. Puis, il répondit, très sérieux :

    Noé « Oui, je suis prêt, et Polochon aussi ! »

    Sa cousine jeta un coup d'oeil vers le petit cochon en souriant. Puis, elle fit rapidement son lit, tandis que Noé l'attendait. Enfin, ils sortirent de la chambre ensemble, la main dans la main, et descendirent dans la cour. Sur le trajet, Noé sautillait. Il était tellement impatient !

    Dehors, les cavaliers commençaient à s'activer. Tandis que Jess s'appuyait contre le muret, Noé grimpa dessus, et s'installa. Pendant un moment, il ne quitta pas le portail des yeux. Mais rien ne vînt troubler le calme matinal. Il se mit donc à observer les quelques va et viens autour de lui. Des cavaliers rentraient dans l'écurie, d'autres en sortaient, avec ou sans leurs chevaux. Au loin, il apercevait un cheval travailler, sans doute à la longe puisqu'il n'avait pas de cavalier sur lui. La longe, Noé n'en avait jamais fait, mais il avait déjà vu Jess en faire. Et elle avait promis de lui apprendre. Bientôt, un bruit de sabots résonna jusqu'à ses oreilles, et un jeune homme sortie de l'écurie, tenant deux chevaux. L'un était un grand hongre baie brun, aux muscles puissants. L'autre était plus petit, plus fin, et d'une couleur caramel. Quand il vit Noé, le cavalier lui fit un clin d'oeil, ce qui fit sourire le petit garçon.

    Noé avait l'impression d'attendre depuis une éternité lorsqu'il demanda en se tournant vers Jess, d'une voix excitée :

    Noé « Dis Jess, c'est quand qu'il arrive Obiwan ? »

    Jess sourit, et répondit d'une voix calme :

    Jess « Il ne devrait plus tarder. Un peu de patience, petit Ouistiti !»

    Noé fit la moue. De la patience, il essayait d'en avoir, mais ce n'était pas facile. Même pas facile du tout. Comment faisait les adultes pour en avoir autant ? Attendre, c'est ennuyeux. Ne rien faire, ne rien dire, ne pas bouger, c'est dur, et c'est très long ! Il s'apprêtait à le faire remarquer à sa cousine quand un camion s'engagea dans l'allée. Aussitôt, Noé descendit de son muret, et courut s'avancer dans la cour. Jess se leva tranquillement, et le rejoignit. Lui prenant la main, elle lui dit gentiment :

    Jess : « Viens Noé, il faut qu'on se pousse pour le laisser entrer. »

    Prenant très au sérieux l'arrivée de SON poney, le petit garçon s'écarta, puis regarda le camion entrer, remonter l'allée, et venir se garer dans la cour, le tout les mains sur les hanches. A peine le camion arrêté, il se dépêcha d'aller à l'arrière du véhicule, et cria :

    Noé : « Et, Obiwan, tu vois je suis là comme je t'avais promis ! »

    Il entendit Jess rire derrière lui, ainsi qu'un Monsieur plus vieux qu'elle, qui descendait de la cabine du camion, et qui demanda gentiment :

    Chauffer : « Alors mon garçon, on est pressé de retrouver son Poney ? Il a été très sage tu sais. »

    D'une voix fluette, Noé rétorqua aussitôt :

    Noé : « Mais il est toujours sage ! Enfin presque toujours. »

    L'Homme lui passa gentiment la main dans les cheveux, puis alla déverrouiller la rampe. Tandis qu'il montait dans le camion pour détacher Obiwan et le faire descendre, Noé trépignait d'impatience. Quand enfin il aperçut le petit poney descendre la rampe, il courut vers lui, en faisant attention de ne pas lui faire peur. Tout en souriant, le chauffeur lui donna la longe, que le petit garçon attrapa et serra fort dans sa main.

    Passant les bras autour de l'encolure de son poney, il plongea la tête dans sa crinière ébouriffée, et resta ainsi plusieurs secondes. Se redressant, il caressa longtemps la tête de son Poney, tout en lui parlant :

    Noé : « Le Monsieur dis que tu as été sage pendant le voyage. C'est bien. Moi aussi j'ai été sage tu sais, j'ai fais tout ce que Jess m'a demandé. Et puis j'ai préparé toutes mes affaires pour m'occuper de Toi.»

    Comme s'il comprenait, le Shetland donna de petits coups de tête à son cavalier, en soufflant gentiment. Jess s'approcha alors, et après avoir caressé Obiwan, commença à passer ses mains partout, pour voir s'il n'était pas blessé. Après une rapide inspection - tout allait bien - elle déclara :

    Jess : « On y va Noé ? Tu l'emmènes dans son box ? »

    Ce dernier acquiesça, et, encourageant son Poney, se mit en marche vers les écuries, très fier de montrer à tous les grands son poney. Il croisa de nouveau le cavalier de tout à l'heure, mais sans ses chevaux cette fois, et ce dernier lui fit un clin d’œil avec un grand sourire. Rentrant dans les écuries, Noé emmena son poney vers le box qui lui avait été attribué, non loin de celui de la monture de sa cousine, qui n'était pas encore arrivée. Tandis qu'il faisait rentrer Obiwan, Jess s'appuya sur le mur, et le laissa prendre son temps. Le petit garçon commença par retirer le licol du poney, lui donna une friandise, après quoi il le caressa pendant de longue minute, appuyé contre lui. L'entente entre les deux ne faisait aucun doute. Elle était flagrante. Le petit shetland était d'une patience et d'une douceur exemplaire, et Noé la lui rendait bien. Obiwan était sans doute ce qui était arrivé de mieux à Noé durant ces dernières années, et serait peut-être celle qui permettrait de le guérir.
       

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