• Genre : Test RP

    Nom : Une Scène de crime à Manhattan

     

    Contexte : Une scène de crime à Manhattan. Le corps d’une femme nue, avec des marques de strangulation sur son cou. L’inspecteur Jonas Strangfield est arrivée sur place à 8H15. L’équipe de criminologie est arrivée à peu près une demi-heure avant lui. Les barrages filtrant ont été mis en place. Il se dirige vers l’Inspecteur John Claus qui lui relate certains évènements: le meurtre aurait eu lieu aux alentours de onze heures du soir. Pas de trace de vol à priori mais il faut faire des tests. Il s’agit d’une jeune femme d’environ une vingtaine d’année, de type caucasien, blonde, les yeux verts…

    Après avoir pris connaissance des quelques détails connus à l’heure actuelle, l’inspecteur Jonas Strangfield se dirigea vers le lieu du crime, la salle de bain. D’après ce qu’il avait compris, la jeune femme avait été retrouvée morte le matin-même dans cette pièce. Se dirigeant vers l’équipe de criminologie, l’Homme attrapa une paire de gant, pour éviter de laisser ses traces, ou cacher d’éventuelles empreintes, puis s’approcha du corps. La jeune femme avait été couverte d’un drap blanc. Délicatement, il souleva le bout du tissu, pour observer les marques de strangulations. Irrégulières, seulement sur les côtés du cou, pas sur la nuque ni sur le devant…Cela voulait dire que la victime avait été étranglée de face ou de dos. La question était par qui ? Et pourquoi ?

    Se redressant, il retira ses gants, et appela son assistant, James Wilbur :

    « James, trouvez-moi tous ce que vous pouvez sur cette Jeune Femme et venez m’en faire le rapport dans mon Bureau demain matin. »

    « Bien Monsieur.»

    Ceci fait, l’Inspecteur monta dans sa voiture, et retourna dans son Bureau. Là, il s’assit sur son siège. Sur la table avait été déposé un dossier jaune. Jonas Strangfield l’ouvrit. Dedans était indiqué tout ce qu’on savait pour le moment. Le lieu, l’heure à laquelle la victime avait été retrouvée morte…Par qui, d’ailleurs ? C’était une bonne question qu’il se promit de poser dès demain à l’inspecteur Claus. Durant toute la soirée, il réfléchit à différentes possibilités concernant le meurtre.

    Au petit matin, on frappa à la porte.

    « Entrez »

    James Wilbur, des papiers à la main, pénétra dans la pièce. Posant le tous sur le Bureau, il déclara :

    « En fouillant le domicile, nous avons trouvé quelques informations. La victime, Célia Johnson, est une femme âgée de 38 ans, mariée mais sans enfant. Elle habite Manhattan depuis plusieurs années, travaille pour la presse locale et fais partie d’une association qui aide les enfants d’Afrique. La femme idéale, en quelque sorte. »

    L’inspecteur Strangfield réfléchit. Quel pouvait être le motif d’un crime si étrange ? Tapotant le bureau du bout de son crayon, il demanda :

    « C’est son mari qui l’a retrouvée morte ? »

    L’assistant fouilla dans ses papiers, avant de déclarer d’une voix posée :

    «  Hum…Apparemment, non, ce serait la femme de ménage. Le mari n’a pas été vu depuis la date du crime. C’est étrange. »

    « Merci James. Continuez à voir si vous trouvez d’autre chose, et revenez me prévenir si quelque chose change. »

    Le dénommé laissa son rapport sur le bureau de l’inspecteur, qui le farfouilla rapidement, avant de s’appuyer sur le dossier de son fauteuil en réfléchissant. Pour être étrange, ça l’était. Pourtant, c’était peut-être un détail important. Peut-être était-il en déplacement, mais peut-être était-ce lui, le meurtrier. Mais pourquoi tuer sa femme ? Surtout que, d’après le témoignage de la Femme de ménage, recueilli par Wilbur et indiqué dans le rapport, ils donnaient l’air de bien s’entendre, mais peut-être n’était-ce aussi qu’un masque. De toute façon, la plupart des crimes avaient un mobil étrange ou totalement absurde. Se repenchant sur le rapport, il observa les appels téléphoniques récents de la jeune femme. Mise à part quelques uns pour le travail ou avec son mari, la jeune femme avait reçu un certain nombre d’appel d’un homme dénommé John Macandless. Qui pouvait bien être cet homme ?

    Se levant, l’inspecteur Jonas Strangfield saisit son imper, prit ses affaires et sortie. En passant dans le couloir, il appela :

    « Wilbur, venez avec Moi, on a une visite à faire. Mais avant ça, trouvez-moi l’adresse d’un certain John Macandless. »

    Après avoir pianoté sur son clavier quelques instants, James Wilbur sortit rapidement de son bureau et rejoignit l’inspecteur. Tous deux montèrent dans une des voitures de police. A peine assit, James énonça :

    « 63 Bluemont Avenue, inspecteur. »

    A peine l’eut-il dit que le dit inspecteur démarra. Ils roulèrent une vingtaine de minute avant d’arriver à l’adresse qu’ils cherchaient. Descendant du véhicule, ils sonnèrent à la porte. Quelques instants plus tard, un homme ouvrit. Blond, les yeux bleus, musclés, le modèle type. La quarantaine, sans doute. Quand il aperçut l’inspecteur et son assistant, il afficha une miné étonné. Strangfield se présenta alors :

    «  Monsieur Macandless ? Je suis l’inspecteur Jonas Strangfield, et voici mon assistant James Wilbur. Nous avons quelques questions à vous poser, si vous êtes d’accord. »

    « Bien sur, entrez. »

    Ce disant, l’homme les laissa entrer, et les mena jusqu’au salon, où il leur indiqua de s’asseoir sur le canapé. Là, il déclara :

    « Je vous écoute, que se passe t-il ? »

    L’inspecteur s’éclaircit la voix, et demanda :

    « Monsieur Macandless, connaissez-vous Madame Célia Johnson ? »

    L’Homme blêmit un tant soit peu, et hocha la tête en signe d’approbation. Strangfield reprit :

    « Elle est morte, il y a deux jours. »

    John Macandless blêmit à nouveau, mais cette fois-ci murmura :

    « Célia est…morte ? Mais c’est impossible…Mais…Par qui ? »

    « C’est ce que nous cherchons à savoir. Avez-vous des choses que vous jugez bon de nous déclarer ? »

    L’homme se mordit la lèvre inférieure tout en baissant la tête. Il semblait réfléchir, observant fixement le tapis. Il finit par déclara :

    « En fait…J’ai connu Célia l’année dernière. Au départ, c’était pour le boulot. Et puis, au fur et à mesure, on s’est rapproché. Elle me disait que son mari était de plus en plus souvent absent et…et puis on à commencé à sortir ensemble et…on à couché ensemble aussi. »

    Il était visiblement gêné d’avouer tout ça, mais ne semblait rien leur cacher. James Wilbur réfléchit un instant, puis demanda :

    «  Savez-vous où se trouve M.Johnson en ce moment ? Il ne s’est pas présenté à son domicile depuis avant-hier. »

    L’homme redressa la tête, comme surpris, et annonça :

    «  C’est étonnant, Célia m’avait dit qu’elle ne pourrait pas venir ce week-end, parce qu’il serait justement là. »

    Cela ne faisait plus grand doute, à présent. L’inspecteur se leva, remercia le témoin, puis le salua. Wilbur fit de même, et ils s’en allèrent. Tandis qu’ils retournaient au commissariat, Jonas Strangfield déclara :

    « Wilbur, retournez sur le lieu du crime, et tâcher de voir si il y a des empreintes sur le cou de la victime. Moi, je me mets à la recherche de M.Johnson. »

    « Bien patron. »

    Ceci-dit, à peine de retour au commissariat, les deux hommes se séparèrent. Strangfield, de son côté, demanda à ce qu’on retrouve le mari de la victime, en cherchant où il avait été vu pour la dernière fois. Wilbur, quant à lui, se rendit au domicile de la victime, et procéda à la relève des empreintes, puis il retourna au commissariat pour les observer. Quelques heures après, la voiture du présumé meurtrier fut aperçut sur un parking de supermarché. Strangfield appela des renforts, et se rendit sur les lieux. Quant l’homme aperçut les voitures de police, il se précipita dans la sienne, et tenta de s’enfuir, mais grâce à un barrage installé un peu plus loin, il fut arrêté. Comme l’homme ne sortait pas de sa voiture, Strangfield sorti de la sienne, et à l’aide d’un interphone, déclara :

    « M.Johnson, vous êtes en état d’arrestation. Veuillez sortir de votre voiture les mains en l’air. »

    Après quelques minutes, l’homme sortit. Il pleurait, et se dirigea de lui-même vers les policiers. Il fut emmené au commissariat, où il fut placé en garde à vu, pendant qu’on comparait ses empreintes avec celle trouvées sur le cou de la victime. Cela n’étonna personne quand les tests se révélèrent positifs. Il restait maintenant à découvrir pourquoi il l’avait fait.

    Le lendemain matin, le meurtrier fut amené dans le bureau de Jonas Strangfield, qui ne fit aucune présentation, et déclara de suite :

    « M.Johnson, pourquoi avez-vous tué votre femme ? »

    L’inspecteur savait que l’homme ne ferait pas de caprice. Il semblait lui-même horrifié de son geste, ce qui semblait plutôt étonnant, d’ailleurs :

    « Je…Je n’ai pas voulu, mais elle m’y a obligé ! Je…je…Elle me trompait. »

    Alors c’était tout ? Juste pour ça ? C’était absurde, totalement absurde ! Strangfield tapa sur la table, et tonna :

    « Mais ce n’était pas une raison pour la tuer, nom d’une pipe ! »

    L’assassin releva les yeux, et termina d’une voix brisée :

    « Je n’avais plus aucun poids…plus personne ne me faisais confiance…J’ai toujours été très fidèle et…naïf…Depuis des années elle me trompait, tout le monde le savait, et moi je n’ai rien vu…rien du tout…Elle a ruiné ma vie, ma carrière… »

    S’en était assez. Maintenant, le travail de Strangfield était terminé. C’était aux juges de décider. Faisant signe aux gardes de ramener Johnson dans sa cellule, il referma le dossier, et le tendit à Wilbur, qui s’en alla le donner aux juges. Comme toujours, Jonas Strangfield avait fait son travail, et trouvé le meurtrier, et comme toujours, il était dégoûté par l’égoïsme du genre humain.

     
       

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